Dæmondala ou conjuration d'esprits par le cercle.
Boursouflures, cornes et rides modelés par traits éparses, barbeaux, gribouillis, traduisent des événements et conditions psychiques autrement indescriptibles. Les caractéristiques faciales et organiques de ces « mandalas monstres » exposent des états d’âme désincarnés, des émanations de l’inconscient.
Ces créatures hybrides, mi-humaines, mi-démoniaques, épousent diverses formes : nymphes, vermines, insectes, mollusques, visages flottants. Toutes cohabitent avec mythes, symboles, archétypes, idoles et dieux de toutes sortes et provenances. Ce peuple de l’iréel batifole en nos pensées et émotions, hors du monde, du ciel et de l’univers physique.
Les effigies résultent d’un dangereux safari. Depuis les territoires méconnus du psychisme humain, ces entités vibrent dans le rêve, l’imagination et l’hallucination. Leurs corps invisibles et impalpables émergent de zones impensées, innommées, inimaginables. Des années à sentir, sonder et analyser soubresauts de conscience et élans émotionnels ont impliqué d’improbables auto-psychanalyses, méditations et introspections.
Qu’est-ce que le réel? Qu’est-ce que l’illusion?
Qui êtes-vous, Où êtes-vous? Que ressentez-vous?
Un ouvrage « Dæmondala - Les effigies de la folie » témoignent de ces expériences de conjuration, grâce auxquelles les entités du Daemondala, par leurs enchevêtrements monstrueux et la puissance inhérente au cercle, tentent de répondre à ces questions.
