Les Daemondalas naviguent en des mers d’éther, au gré d’imperceptibles tempêtes. À la fois sombres et lumineux, glacials et enflammés, nébuleux et iridescents, aériens et fluides, ces entités accablent, stupéfient et ruinent ceux qui les ignorent. Leurs cornes, excroissances pointues et protubérances difformes attestent du comportement et astuces de ces monstres invisibles.
Selon la morphopsychologie, les parties du visage humain (crâne, oeils, bouche, joue, menton, cheveux, sourcils, front, menton, oreilles, etc.) transfigurent l’individu en fonction de ses réalités psychiques.
Par leurs formes et dispositions, là où les sillons rident les peaux, où les cheveux s’entremêlent, où nez et oreilles se contorsionnent et naissent les symbolismes morphologiques.
Des analyses morpho-démono-psychologiques, écrites sous une fausse forme poétique, accompagnent chaque Daemondala. Observation visuelle des éléments visuels choisis et description du cheminement psychologique s’entremêlent dans des textes qui tentent de décrire l’invisible, l’indicible, l’impossible.
Nés d’intuition et fortifiés en de multiples étapes de création, chaque Daemondala dépeint une réalité psychique complexe; en plus de clamer une mission, les Daemondalas apportent un témoignage, un cri du coeur, relatif aux conditions qui ont permis leur naissance. Enfermer ces effluves de conscience dans une définition restrictive asphyxierait ces êtres à peine incarnés sur papier. Pour arriver à les connaître, le spectateur doit les accueillir en sa conscience, en absorber les caractéristiques, pour qu’on puisse peu à peu découvrir leur nature véritable.