Voici ma toute-dernière entité… encore produite dans un sulfureux mélange de plomb, d’encre, de sueurs et de crayons digitaux. Réaliser ce visage couleur peau me remémore un bon vieux cul-de-sac créatif. En cours de processus, l’incrustation de plus petits dessins, réalisés par une autre technique que le dessin principal, n’y parait presque pas. J’y conçois donc une sorte d’échec.

Chaos relativement organisé, ces mailles gonflées de torpeur et d’angoisses illustrent un marasme que je ne connais que trop bien. Là confusion entre un idéal de Beauté (universel?) et l’objet de mes propres fascinations se projette dans une spirale sans structure, comme une volute de fumée d’un feu naissant.

Provisoirement sans nom, des mots tels que moteur, courroie de transmission, chimpanzé et bulbe pourraient décrire la chose. Or, sous un angle psychologique, j’y décèle une étrange gêne. S’y cache le complexe de celui qui ne voit plus que grisailles et barbeaux mais qui, en dépit de cela, aimerait garder sympathie et ouverture d’esprit.

Sans doute, me viendront d’autres pistes de réflexion…

exabilty

2 Commentaires
  1. gore faut que tu écoute du mozart

  2. D’accord mais… que dois-je écouter de Mozart tant que ça? Symphonie no. 40? Petite musique de nuit? Merci de la suggestion!

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