La fouille, dans les mélanges de couches, transparences, masques et ajustements, déroute! Par l’exploration du rêve, la vision s’obscurcit. Du graphite, du bois et du feutre émane une couleur fondamentale, constituant la chair même des créatures.

S’installe ensuite le fond de l’image, « l’aura climatique » où patauge la bestiole. Lumières et couleurs de flammes, éclairs, étoiles, fonds sous-marins, écorces de bois, tapis de cellules composent et transperces ces atmosphères uniques. Des bouts de peau et restes d’organes monstrueux, grossis et réemployés, trament l’arrière-plan de plusieurs portraits. Surtout, des mers d’abstraction, construites en de longues séances de recherche intuitives et linéaires, environnent les habitants des terres invisibles.

Puisqu’une grande partie du processus se déroule dans un ordinateur, le processus du transfert reste seul à réellement traduire, simultanément, la distance et la proximité des créatures. Envers cette complexité, ces puces et configurations microscopiques, considérons l’ordinateur comme un être vivant, un médium, le prolongement privilégié du cerveau humain. Cet assemblage minéral d’électricité, sables, verre et plastiques joue un rôle clé dans la ré-émergence et la matérialisation des Dæmondalas.

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